vendredi 5 mars 2021

Et tu tapes tapes tapes, un bon coup de piolet!

Immersion à Guillestre!

   C’est donc dans les glaciaires du Queyras que la nouvelle équipe va partager ses premiers moments ensemble. Les coffres sont bien remplis, pour ne pas dire tassés! cordes à simple, cordes à doubles, grosses, broches, ski, raquette, quincaillerie en masse... Heureusement, l'équipe découvre avec joie que Laura conduit un splendide petit camion qui encaisse vaillamment la charge imposée. Quelques heures plus tard, nous voici à notre point de chute : une sacrée auberge de jeunesse qui accueille depuis quelques années déjà les glaciéristes pyrénéens. Une grande salle pour le matos collectif, une grande salle commune pour les repas, et des chambres de trois-quatre. On est bien ! Dès le premier soir, réunion avec les autres équipes et les encadrants. La question est : demain, qui fait quoi ? Eh oui, il y a de la glace mais il faut se répartir sur les différents secteurs, savoir qui prend quel matos, commencer à faire les sacs. Et on peut compter sur Bibi, sa craie et son tableau vert pour mettre la machine en branle!

 

Lundi 15 février :

   Pour le premier jour de stage, nous allons taper le glaçon sur le site d’Aiguilles, après une longue marche d’approche de... 200 mètres! C’est un large pan de cascade artificielle. Comprendre qu'un tuyau arrose la falaise la nuit et permet à la glace de se former. Le site est facilement accessible et se prête très bien à ce qu’on veut y faire : reprendre (ou apprendre ?) les bases. 

Sous la coordination de Lara, nous effectuons plusieurs traversées en essayant de perfectionner nos gestes. Nous nous essayons ensuite au brochage ambidextre. Une fois les moulinettes en place, les cordées se forment et nous réalisons plusieurs voies. Pour certaines d’entre nous, c’est une première !

   En fin de journée, nos lames iront même se poser sur une voie de dry, pour le plus grand plaisir de nos avant-bras !!

Les sourires sont sur tous les visages, l’ambiance est à la rigolade. Tout le monde se fait plaisir sur cet élément éphémère. Les piolets rebondissent contre la glace aux premières heures de la journée, les lames fondent dans celle-ci lorsque le soleil est au zénith. Glace ludique, esthétique. On y prend goût et on en redemande ! La semaine s’annonce bien !

 

 

Mardi 16 février : 

Cordée : n. f. Groupe d'alpinistes relié(e)s l'un(e) à l'autre par une même corde pour faire une ascension. Au-delà du lien physique que représente cette corde, elle matérialise l’esprit de solidarité, de partage, de confiance et d’engagement mutuel. 

   Ce matin-là, dans la salle de petit-déjeuner, les cuillères tintent et les bols s’entrechoquent, sous le regard timide des premières lueurs du jour. Nous ne savons pas encore à quel point ce que l’on partage lorsqu’une corde et une passion commune nous unissent, prendra tout son sens aujourd’hui. 

   

Crévoux. Niché au fond du vallon, un beau placard de glace se révèle à qui veut bien marcher un peu ! C’est donc les sacs chargés de nos cordes, crampons, piolets et autres quincailles que nous remontons les pistes de ski de fond (oups !) avant de les abandonner pour rejoindre un sentier déjà bien tracé par les grimpeurs nous ayant précédés depuis le début de la saison. Il faut dire qu’ici, la glace est souvent au rendez-vous et il y en a pour tous les goûts, du raide et du moins raide ! Bonne ambiance puisque nous sommes avec les copains et les copines de l'equipe occitanie. Grimpe en moulinette, premières voies en tête en posant les broches, les ancrages sont plus sûrs, le geste se précise. 

 

 

 

 

 

 

Ce jour-là, tout le monde en aura bien profité, y compris nos compères du groupe espoir Occitanie avec qui nous partageons le secteur, et même un groupe du CAF Bayonne rencontré par hasard. Les visages sont tous sourires et les bras fatigués. Derniers coups de piolets et de crampons dans la glace avant de rentrer. On déséquipe les voies, on love les cordes, chacun sait quoi faire pour être prêt à reprendre le chemin du retour. 


    

   Et puis tout à coup, le temps s’arrête, comme suspendu dans le vide sans savoir de quel côté l’avenir nous fera basculer.  Lara est sur la paroi, piolets ancrés et crampons mordant la glace, elle part déséquiper les derniers relais en place. Un cri pour prévenir du danger, un regard entre les deux partenaires de cordées, la peur sur les visages. Et c’est l’avalanche. Le tumulte, le grondement sourd de quelque chose de puissant, qui vient de loin et qui ne veut pas s’arrêter. On court se mettre à l’abri pour fuir cette coulée qui nous arrive dessus. Pour d’autres, plus éloignés, c’est la stupéfaction, comme saisie par l’effroi de ce que l’on n’attend pas. 

   Les secondes s’étirent. La douce image de la neige qui tombe en hiver se transforme en une terrible scène de film catastrophe, où le bruit assourdissant s’ajoute à la gravité de l’instant.  Combien de temps Lara tiendra-t-elle là-dessous ? Est-ce que tout le monde a pu se mettre à l’abri ? Et si ça ne s’arrêtait pas ? Et si ça empirait ? Combien y a-t-il de personnes dessous ? Nos esprits moulinent à toute vitesse. Certains ont déjà sorti pelle et sonde, prêts à réagir. D’autres sont impuissants, assurant la sécurité d’un partenaire en bout de corde dans un secteur non touché par l’avalanche. Et puis vient le silence. Le blanc et le calme. Quelques secondes. 

   Et déjà ça s’active sur le lieu précis de la coulée. Tout se passe très vite, on entend Laura crier “Charlotte !”, on comprend qu’elle est dessous. Mais non ?! Merde ! Lara réapparaît d’un genre de petit de trou dans la glace, miracle : elle a pu s’y abriter, se plaquant dos à la falaise au prix d’un lâché de piolet, façon quitte ou double. De son perchoir, elle ne distingue que des casques qui se meuvent en tous sens mais peut tout de même appeler les secours, donner quelques directives, compter les troupes. Laura, qui l’assure, a réussi à s’abriter tant bien que mal sur sa gauche. Tout le monde ne peut pas le voir, mais une main dépasse, qui permet de creuser directement là où se trouve Alex. A priori, il n’y en a que deux là dessous, mais on n’arrive pas à en être sûrs. Dès que la tête d’Alex est dégagée, il annonce que Charlotte était juste à côté de lui. Précieuse information qui permet de la dégager à son tour. Tous les deux vont bien, ça n’a pas été agréable, mais pas de casse physiquement. Ils ont eu l’incroyable réflexe de se ménager un petit espace pour respirer d’une main, et de tendre l’autre le plus haut possible vers la surface. Après avoir bien recompté, on est tous là, et on s’active pour s’éloigner car qui sait ce qui peut encore se produire ? 

   La marche de retour se passe sans encombre mais l’émotion est présente! Ce petit compte rendu du stage n’est probablement pas le lieu pour une profonde analyse des faits, des éventuelles erreurs, et des leçons à retenir.  Les débriefs ont été faits, chacun a pu s’exprimer, questionner, comprendre, et commencer à analyser à froid. Arrivés aux camions d’abord, puis à l’auberge ensuite, nous sommes tous tellement conscients de la chance que nous avons eu, et du bonheur d’être là. 

   Chacun a vécu cet événement à sa façon, de l’endroit où il était, du rôle qu’il avait au moment de l’incident, et avec son propre spectre d’analyse, qui nous différencie en tant qu’individus. Nous avons toutes expérimenté ce moment de façons bien différentes. Mais en tant qu’équipe, nous l’avons vécu ensemble, et ces différentes impressions nous les avons partagées et nous nous sommes soutenues pour faire émerger quelque chose de positif. Une belle énergie qui nous guidera pour ces deux prochaines années. Pour des détails plus techniques et une description complète, un compte rendu a été publié sur Cerac, sur Camp to Camp. Et vous pouvez aussi lire le texte de Lara Amoros. 

 

Mercredi 17 Février:

  Journée “Chill out” au soleil. Après les évènements de la veille, l’EPAF, l’équipe Occitanie et leurs guides optent pour une journée relax. Au programme: Dry Tooling au toit des chèvres et open barbecue. C’est vrai qu’on n’est pas contre un peu de soleil pour réchauffer nos corps et nos pensées ! Le site est idéal, une falaise surplombant la vallée, du soleil dès le matin, des voies tranquilles pour commencer et des voies bien déversantes pour se défouler à loisir. Oui car, journée chill d’accord, mais pétage de bras quand-même !

   

  Pour la plupart d’entre nous, le dry tooling est une découverte ou presque. Hormis Ilona, notre cadette, pour laquelle les yaniro sont déjà bien acquis et joliment exécutés, les autres sont encore choquées à l’idée de ce sport barbare qui impose un piolet entre la main et la roche. Non mais sans déconner : pourquoi ? Eh bien finalement, petit à petit, on se laisse convaincre ! Voies en moul’, voies en tête, une petite merguez par ci, une petite carotte par là… On décompresse et puis de temps en temps on en reparle un peu, de cette avalanche de la veille. Chacun à son rythme et avec ses mots. Cette belle journée tous ensemble nous fait du bien et l’énergie est chouette entre les deux équipes ! Il faut déjà regagner l’auberge pour respecter l’heure de l’apéro- le couvre feu pardon ! - reprendre des forces et prévoir la journée du lendemain. 

 

Jeudi 18 Février:

   Les troupes se séparent. Oui car notre Pauline, qui n’en est pas à son premier coup de piolet, devrait valider son initiateur cascade de glace cette semaine. Alors aujourd’hui, elle passe côté encadrante et se rend à Ceillac pour co-gérer 4 cordées avec Nils.

   Pas de doutes que les ados du CAF Toulouse sont dégourdis (il va sans dire qu’ils ont été à la bonne école !! Bibi veille au grain !). D’autres grimpeurs complètent les cordées et tout le monde se régale dans les Y. Un objectif : être efficace pour sortir assez tôt et aller profiter du joli cigare de Sombre Héros avant l’heure fatidique ! Et ça déroule plutôt bien ! Jéromine s’aventure en tête dans des longueurs plus raides que la veille, le piolet sûr et une motivation sans faille. Quentin, du haut de ses 12 ans, ne se laisse pas impressionner par les éléments et prend à son tour le lead de la cordée. On le retrouve tout sourire, bien installé au relais. Les 3 cordées qui nous précèdent avancent bien. Nils encadre devant, on checke les relais, les manips, on encourage, ça avance bien! Objectif atteint, on a droit à un tour bonus à Sombre Héros ! On redescend à la hâte pour rejoindre la cascade qui succède aux Y. Une longueur facile et on tombe sur un imposant cigare assez vertical ou tout le monde aura le droit de se finir les bras avant le retour pile à l’heure à l’auberge ! Contrat rempli pour cette belle première journée d’encadrement !! 

 Les autres filles de l’EPAF se rendent au site école de Pelvoux, sur la route du célèbre spot d’escalade d’Ailefroide. C’est un secteur artificiel, facile d’accès et de ce fait très fréquenté par les guides qui y emmènent des clients à la journée.

 

 Bien qu’on ne se soit pas pressées au petit déj, on est pas loin d’être les premières sur le spot et très vite quelques moulinettes sont installées histoire de se “réserver” un coin de cascade.

 Et c’est parfait puisqu’aujourd’hui l’équipe va bosser ses manip. Mais d’abord, quelques petits exercices afin d’améliorer un peu notre gestuelle. Une voie de chauffe, puis grimpe avec un seul piolet, suivi de grimpe… sans piolet !

 Bon ok, dans une voie qui s’y prête quand même. Tout ça pour sentir qu’il faut les baisser ces talons ! et qu’il ne sert à rien d’y bourriner, sur ces piolets ! On poursuit avec le relais point fixe, l’optimisation du rangement de la corde au relais, une descente en rappel, et chacun son petit abalakov.  Testée et approuvée, la lunule de glace c’est du solide ! 

 C’est avec plaisir qu’on se retrouve toutes à l’auberge, et que comme les autres soirs de la semaine, on range, on fait sécher les cordes à la chaufferie, on rééquilibre le matos, on prépare un bout de sac pour le lendemain,  on prend une douche chaude, tiède ou froide selon le karma, et on s'assoit alors autour des bonnes grosses tables de l’auberge pour un repas bien mérité. A nouveau l’ensemble des stagiaires et encadrants se retrouve face au tableau vert pour débattre de la répartition des forces vives, mais d’abord… “c’est à qui de faire la vaisselle ?!” 

Vendredi 19 Février: 

 

Aujourd’hui encore, il y a plusieurs destinations pour les filles de l’EPAF.  Ilona, Coralie, Sophie et Marianne se lèvent aux aurores pour aborder le val d’Escreins ski aux pieds. Elles ne sont pas seules, quelques membres de l’équipe mixte Occitanie sont là aussi, avec Julien et Charles. Il y a deux bonnes heures d’approche, pas tellement de dénivelé mais une forte projection. La frontale ne reste pas allumée bien longtemps et le long plat ascendant, s’il n’est pas palpitant, permet au moins de papoter tout son soûl. La lueur du jour prend peu à peu le dessus et en gagnant le fond du vallon, jalonné du chant des oiseaux matinaux, la petite troupe aperçoit les cascades tant convoitées.  

Encore quelques mètres à gravir les pentes de neige que le passage de tous les glaciéristes de la saison aura rendu croutée au possible, et nous voilà au pied de superbes lignes qui gouttent, mais encore bien formées. Certains osent garder les skis jusqu’en haut de l’approche, d’autres, anticipant une descente scabreuse compte tenu d’un niveau technique aléatoire et des sachons qui pèsent une mule, préfèrent les quitter un peu plus tôt.

 Et c’est parti pour les choses sérieuses. Ilona, Coralie et Julien forment une cordée qui s’attaque à “Un poireau dans l’abricot”. Bien inspirés ceux qui ont nommé cette ligne ! Nils mène une cordée dans “Profession Homme”, et Charles arrive déjà au relais de la première longueur de “No Concession”, tandis que Marianne et Sophie finissent de s’équiper. Ce sera No Concession pour elles aussi. Quel plaisir d’être les seuls dans ce fond de vallon !

 Il ne fait absolument pas froid, ce qui nous évite l’onglée et autres déconvenues, mais qui allume tout de même un petit voyant orange mental : il ne faudra pas traîner trop tard dans l’après-midi.

   La grimpe se passe bien, Sophie lead sans difficulté la première longueur de No Concession, c’est bien vertical et il s’agit de délayer régulièrement pour éviter l’explosion lactique ! On sent aussi qu’il y a eu du passage, il vaut mieux ancrer sans trop taper car la glace est cassante, et puis y’a des trous partout : autant en profiter ! La longueur se termine par une légère traversée à gauche et gagne un relais confortable plaquette + broche. Elle enchaîne avec la deuxième longueur, une traversée puis un genre de réta de côté pour se mettre dans l’axe d’un passage bien vertical, une broche est placée sans trop de conviction à la base du ressaut, et roule ma poule ! Pas de difficultés pour Sophie ! 

Alors que Charles, Eloïse et Clara attaquent les rappels, Marianne se chauffe pour sa première voie en tête et se lance dans la troisième longueur, constituée d’une ressaut vertical, un passage en dièdre, puis deux petits panneaux penchés de neige et glace. 

Conditions optimales, Charles a gentiment laissé trois broches dans le passage vertical. Relais sur arbre, accolades, regards contemplatifs sur la vallée, les montagnes qui leur font face, bref instant suspendu et les filles tirent deux rappels qui les ramènent au sol.  

    

   Du côté d’un Poireau dans l’abricot, Julien, Coralie et Ilona sont fin prêts à attaquer la voie ! C’est Coralie et Julien qui s’attèleront à la grimpe en tête des deux longueurs. Coco se lance la première : sa voie en grade 5+ est impressionnante vue d’en bas (elle le sera encore plus quand nous ancrerons nos lames !!). Elle se débrouille comme une cheffe et reste calme devant les crux de la voie. Très vite, son relais est en place et les seconds peuvent enchaîner. La grimpe est raide mais esthétique. C’est une première dans ce niveau de cotation pour Ilona qui est impressionnée par l’aisance de ses compagnons de cordée ! Julien enchaîne la deuxième longueur, encore plus raide que la première (grade 6). Au deux tiers de la voie, une sorte de surplomb imposant réussit presque à le faire forcer mais il arrive au relais sans trop de difficultés. Ce n’est pas la même histoire pour nous derrière !! Nos avant-bras livrent un combat jusqu’au relais. Heureusement, la glace est bonne et les lames s’y enfoncent sans trop de difficultés ! Tous les trois réunis au relais, nous sommes super heureux d’être venu à bout de cette voie magnifique ! Cependant, les aventures ne sont pas terminées et nous devons encore descendre. Juste le temps de faire un abalakov sec et c’est parti ! Coco est déjà suspendue dans le vide. Ilona fait de même quelques instants plus tard mais avec un peu plus d'appréhension que son aînée. Faire confiance à la glace, ça s’apprend ! Julien nous rejoint rapidement et nous enchaînons sur le deuxième rappel. Vers 14h, nous touchons de nouveau le sol et ça fait du bien !

 

 

 
 


Après ces beaux moments d’escalade, il faut malheureusement s’atteler au retour. Place à du plus ou moins bon ski. A base de slalom entre les sapins, virages sautés pour certaines et chasse neige d’urgence pour d’autres, tout schuss sur les replats pour grappiller un maximum de distance. On ne vous cachera pas que les sacs bien chargés et l’énergie déjà bien dépensée n’ajoutent aucune grâce à notre descente. Mais quel plaisir de se laisser glisser sans forcer dans le silence de la vallée en regardant les lueurs orangées sur les cimes.

 

Et puis le verdict tombe : il faut remettre les peaux (ou faire le patineur sur deux bons kilomètres… non merci !). Quelques ampoules plus tard, les troupes sont au complet aux voitures et même qu’elles vont être à l’heure (ou presque) à l’auberge ! 

   Quant à Laura, Pauline, Angélique et Charlotte, elles prennent la direction de Ceillac, pour pratiquer de la goulotte facile tout en servant de cobayes aux jeunes du groupe Espoir qui s’entraînent à l’encadrement. Pauline et Angélique s’encordent avec Lucien (très organisé), Laura avec Pierre-Luigi (plutôt patient), et Charlotte avec Manu (qui n’a peut-être pas bien digéré le dîner de la veille…?). Les trois cordées se dirigent dans le Y de gauche. C’est l’embouteillage dans la goulotte ! Nous ne sommes pas les seuls dans la voie et rapidement les cordes se croisent. A rebaptiser “Rocade Ouest”, le Y de gauche est certainement une excellente ligne pour s’initier à l’autonomie. Il ne fait pas très froid, la glace est moelleuse mais broche encore bien. Sorties vers 12h30 (ouf !), il nous reste un peu de temps pour faire un crochet par la mythique Sombre Héros. Nous sommes nombreux au pied du cigare, où nous retrouvons des jeunes du groupe Espoir et leurs encadrants. Pauline réussit à enchaîner la longueur clef en tête (“Supeeeerrr Pauliiine !!!”) et les autres s’activent sur toutes les moulinettes. 

On termine par un petit rappel et une courte descente, pour arriver pile à l’heure (17h40 !) au rayon apéro du supermarché de Guillestre, en prévision d’une ultime soirée de couvre-feu. Beaucoup fêtent leurs premières, se félicitent d’avoir tant appris, remercient leurs guides et leurs encadrant(e)s. Un super stage ! Mention spéciale pour les Slovènes qui auront mis le feu all night long!


A l’année prochaine!



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