mercredi 24 juin 2020

Transhumance en Pays Mouflon

Pour son WE de remise en forme avant son projet final dans les Ecrins (soutenez nous en prenant un ticket de tombola !!!! des supers lots à gagner) , l'EPAF s'est envoyée la Traversée du merveilleux et très local Caroux sur 3 jours, Mont-Blanc des sudistes.




3 jours avec portage de bivouac, matos de grimpe, eau, purée, semoule, et huile d'olive (mets de l'huiiiiillle !). Le rosé étant resté dans la voiture, on s'est fait tourner la tête de bien d'autres manières.


 C'est en troupeau que l'EPAF rend visite à la très classique arrête des Charbonniers, mais avec un poids sur le dos et sur les pieds peu commun lorsqu'on parcoure ce petit massif. On retrouve le plaisir de grimper, d'être ensemble, de trainer ses grosses.





Audrey, Aurélie, Virginie et Coralie enchainent ensuite avec l'Aiguille Deplasse et Anaïs, Lara et Manue partent dans l'Aiguille Godefroy. Les belles lumières du coucher du Soleil et quelques mouflons les accueillent au sommet.




Bien fatiguées, on installe le bivouac au bord du Rieutord. Les rafales de vent du Nord accompagnent d'un repos moyen, on on salue les premiers rayons du soleil le matin.










Nous reprenons la transhumance vers les Gorges de la Colombiere (comme celle que nous ne boirons pas), avec une vue démente sur nos chères Pyrénées et sur les plages du Roussillon (sur lesquelles nous ne sommes pas en train de glander). Nous laissons les affaires de bivouac en contre-haut du Bastion.













C'est le moment de sortir les chaussons. Audrey, Aurélie et Lara enchaînent La classique de La Madeleine et son picot tout pointu, le Roc qui remue, et l'intermédiaire au Bastion. Pendant ce temps, les autres filles de l'équipe s'offrent une bonne séance

de bartasse pour identifier le pied de l'Angle blanc au Bastion. Après une longue - et fructueuse ! -
recherche, elles jettent finalement leur dévolu sur l'Intermédiaire au Bastion, belle voie offrant une
escalade assez variée avec quelques beaux passages raides et bien grimpants. Virginie nous quitte pour aller retrouver ses brebis - des vrai cette fois -  en Ariège, en voilà une qui s'y connait en transhumance.

Le bivouac au bord du Ruiseau d'Arles est bien mérité, et offre un très bon site baignade et une protection contre le vent.

Pour le dernier jour ensemble, on passe sur l'ombragée face ouest des Gorges de la Colombière, à la grande paroi d'Arles. Aurélie et Anaïs
s'attaquent à La classique du mur, voie en 3 longueurs empruntant les faiblesses de cette belle
paroie. Lara, Coralie, Audrey et Manue partent dans La Batarde, magnifique voie en 5 longueurs sur
un rocher 5 étoiles.





On se quitte sur la terrasse d'un bar de Mons qui n'ouvrira jamais (avec une définition très relative, et très finalement très locale du "quart-d'heure"), regonflées à bloc pour les nouveaux projets à venir dans 3 semaines, et très heureuse d'avoir vécu une petite expédition aventureuse si proche de la maison !





lundi 8 juin 2020

2 WE Dès- qu’on (peut) – finement !




Comme tout le monde, l’EPAF a bien été obligée de se confiner ! Vous croyez qu’elle s’est laissée abattre ? Point du tout ! Pendant qu’une était au chantier en charpente, une autre aidait les agriculteurs, une troisième tentait de donner des cours de maths avec une connexion internet déplorable, une autre essayer de survivre au boucan de ses petites voisines du dessus survoltées par manque d’activité, il y en a même une qui a réussi à mettre au monde un petit bonhomme pendant cette période ! 

L’équipe a développé un potentiel potager et culinaire vers lequel elle penchait déjà dangereusement. Et a su profiter de cette période pour changer de rythme, prendre le temps d’observer le monde, et de rêver aux retrouvailles.
On se retrouvera au complet très bientôt, en attendant deux week end en petit comité on permis de reprendre en douceur !  

 




Week end 1 JOUR 1 :
Pour ce premier week end de beau temps post déconfinement direction l'Ariège dans le respect de la limite des 100 km à vol d'oiseau. L'EPAF se déconfine peu à peu, Anaïs et Virginie répondent présentes à l'appel du rocher ariégeois malgré une météo douteuse annoncée en début de semaine.
Après quelques doutes sur le niveau post reprise en tête en début de matinée à Auzat le samedi (secteur le Far), ceux ci commencent à s'estomper à Ornolac (secteur britanique) l'aprem. A croire que nous préférons le calcaire????

JOUR 2 : Après une superbe soirée improvisée avec des amis ariégeois, nous décidons de partir en grande voie à Sinsat le dimanche. Peppermint. 7 longueurs, un bel itinéraire, un beau caillou, une météo couverte juste ce qu'il faut pour ne pas crever de chaud.
Nous alternons le lead et ça déroule pépère (mint), haha. 


Le we suivant, Anaïs remet ça, avec Audrey cette fois et Alain, recrue masculine qui n’en est pas à sa première intégration epafienne. L’Ariège semble décidément le meilleur terrain de jeu dans un rayon de 100 km autours de leur fief respectif. 

Week-end 2 Jour 1 : Retour en douceur au caillou, sur le nécessairement ombragé et très agréable secteur d’escalade de Garanou. Du beau caillou, une belle météo, de la belle compagnie ! 





Depuis le secteur de grimpe de Garanou, l'Ariège, "Vietnam" du confiné. 

La joie de retrouver les copines et la montagne ! 
JOUR 2 : Le lendemain, on passe aux choses sérieuses, et on va rendre visite à Dent d’Orlu ! 


La coquine n’a pas changé, son parking est toujours infesté de moustiques à la tombée de la nuit, et elle déroule ses pentes graniteuses jusqu’à ses pieds de prairie fleurie. 






"Pousse sur tes pieds" le slogan de la "Dent"


JOUR 2 La motivation nous porte jusqu’à "Aytolé", Anaïs est survoltée sur les 9 longueurs, bien préparée par son week end précédent, tandis qu’Audrey découvre douloureusement qu’il n’est pas bon de ne pas mettre ses chaussons pendant 3 mois et atteindra le sommet en couinant, mais heureuse. 


JOUR 3, Après une soirée digne de l'accueil ariégeois par Pierre à Luzenac, nous décidons de retourner sur le site de Garanou. Il y a encore beaucoup de secteurs à explorer. Cependant, on se concentre sur les belles fissures pour reposer des friends et autres protections (on apprend à poser les tricam d'Audrey), histoire de se remettre aussi au T.A ( Terrain d'Aventures).

 Encore un peu de couenne pour la forme, juste avant l'orage. C'est ce qu'on appel un week end complet.


Contemplation entre deux "aïe, mes pieds"...






Les autres filles n’ont pas chaumé pendant ce temps, vélo-grimpe dans l’Aveyron pour Aurélie, grimpe en vallée d’Aure pour Manu, randonnée pour Coralie, montée à l’estive pour Virginie...


Arrête terminale de la "Dent", on y est presque !












Au we prochain pour de nouvelles aventures hors de la limite des 100 km !!