dimanche 20 mars 2016

"Neige d'hiver à Bacanère" pour Céline et le CAF Comminges


BACANERE POUR CINQ FILLES ET UN COURAGEUX GARCON



Une fois n'est pas coutume, c'est Mireille, encadrante alpi au CAF Comminges, qui relate les évènements de cette superbe sortie du 13 mars.
Fainéante, me direz-vous! Mais elle l'a tellement bien fait pour le club que je ne pouvais pas faire mieux.


"Tous les barbus skieurs du CAF Comminges ayant mis les voiles, qui vers l'Ouest qui vers l'Alpe, il a bien fallu assurer la sortie dominicale. Or donc, sous les conseils de Joël, j'ai programmé le Bacanère : enneigement assuré, peu de risques en cette période d'indice élevée.
Samedi soir, quand Pierre Alexandre a appelle pour s'inscrire, il a fallu être honnête: il sera le seul gars sur 6. Cela ne l'a guère impressionné.

C'est donc Cathy, Marie, Céline, Vavane, Pierre Alex et moi-même qui, après un petit coup d'oeil à Gouaoux où il n'y a aucune trace de neige à l'horizon, chaussons nos skis juste au-dessus du parking d'Artigue.


Marie est toute excitée : c'est sa première sortie à ski de rando. Elève appliquée, elle écoute tous les conseils qui lui sont prodigués. Ainsi découvre-t-elle le délicat "chaussage" des fixations légères, les conversions et autres subtilités spécifiques.


Technique acrobatique et très personnelle de la conversion

Vavane a sorti les skis de son Papy : elle leur voue une vraie dévotion au point de se faire photographier avec eux.
Céline fait sa première sortie avec nous. J'avoue que j'ai été contente quand elle s'est inscrite: je savais qu'en cas de nécessité, elle ferait la trace. Du reste, c'est ce qu'elle a fait tout le long. Je ne connaissais par contre pas ses talents de photographe. Elle nous a mitraillés tout au long de la journée.
Rien à dire sur les deux cheveux d'argent, Cathy et Mireille : fidèles au poste, pas trop ridicules.
Enfin, Pierre Alexandre s'est montré à la hauteur : il a supporté avec stoïcisme et humour cette compagnie inhabituelle sur les sorties de rando.

Nous prenons donc l'option classique : montée en direction de Saunère et bifurcation à gauche en dépassant la forêt. La neige est froide, quasiment pas tracée sur ce secteur. Le soleil joue à travers les arbres givrés au-dessus et les bancs de brume.























Nous atteignons la crête ou certes l'épaisseur est faible, mais suffisante, bien fraîche, sans glace. La couche nuageuse qui jusque-là plafonnait à ce niveau se déchire, dévoilant les sommets étincelants au sud et à l'ouest. C'est une vraie féérie. Nous sommes toutes (oups, pardon) tous sous le charme. Céline ne sait plus où donner de l'objectif.
Les pentes versant nord sont vierges ... pas pour longtemps !!!








Nous contournons le Montmajou et terminons la longue arête qui nous conduit au Bacanère. Chacun et chacune avance à son rythme. Alors que je devise tranquillement avec Vavane, nous regardons Céline qui jusque-là était restée avec le groupe ou au moins attendait régulièrement, mettre le grand braquet, distancer Pierre Alexandre qui lui aussi caracolait devant (avec ses grandes jambes !!!!), doubler un groupe qui a du se demander quel était cet OSNI (Objet Skiant ...). A notre arrivée, elle nous attend appareil au poing pour faire la photo de ses copines !!!!!
Séance photo, "esbodissements" devant le paysage, quatre blagues et la bise à Bruno, président du CAF de Toulouse. Nous fuyons l'air vif qui règne sur ces hauteurs pour rejoindre un coin plus abrité. Restau 4 étoiles sur les ruines du col entre les deux sommets.




































Comme nous avons encore de l'énergie (trop fortes les filles !) nous repeautons pour grimper la centaine de mètres qui nous séparent du Montmajou. Cette pente Nord est trop tentante ! Nous la traçons jusqu'à la lisière de la forêt. Belles arabesques dans une neige froide sur une couche dure et régulière. "C'est nul !" clame Céline la banane jusqu'aux oreilles. Quant à Marie, le sourire aussi large, répond sur le même ton en déclarant ne plus faire de ski et se remettre à la raquette (désolé Marius, c'est sans ironie ni perfidie). Vavane, malgré son attachement à ses planches "vintage", envisage un investissement dans du matériel plus moderne.
Deuxième repeautage devant les sapins blancs de neige pour prendre une trace récente remontant sur la crête. Le reste de la descente n'est que bonheur. Pas un passage pour altérer la qualité de la neige, jusqu'en bas, si je fais abstraction des quelque plaques de pelouses juste au-dessus du village, mais que l'on évite aisément.





C'est au soleil de fin de journée sur le balcon d'Artigue que nous goûtons d'un délicieux gâteau arrosé de cidre amenés par Marie.
Merci à toutes et lui tout seul d'avoir bien voulu venir avec moi. J'ai passé une journée inoubliable."
Mireille Costes




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