vendredi 24 juin 2016

Chambre avec vue par Camille


Vendredi soir (le 17juin), habituelle préparation des sacs pour le week-end : cordes, casque, baudard… Mais quelque chose en plus m’accompagne cette fois ci, mon hamac et mon duvet ultra chaud. Oui oui oui, on va dormir en paroi, un rêve de gosse!



C’est samedi matin que nous partons avec Laurent, Pacalou et Chantale en direction de Vingrau dans les PO. Programme particulier car le but n’est pas de faire une voie ultra longue imposant la nuit sur le caillou, mais tout simplement de s’offrir ce petit « luxe », dormir dans les bras de la falaise, au cœur de la voie des « Petites drus ».
Ce qu’il faut savoir avant tout, c’est qu’avec ces loulous, on oublie les plans montagne où l’on part light et on bouffe du lyoph. Alors on se monte de quoi faire l’apéro au refuge, des petits légumes, des saucisses, et un dessert ! Oui bien sûr !!
Résultat, on installe le bivouac l’aprèm, on redescend pour manger au refuge avec Chantale qui a décidé de passer la nuit « sur terre », et l’on se refait une dernière ascension digestive pour regagner nos pénates à la nuit tombante.



Ça y est, après maintes manips, entortillage, glissage dans le duvet et hissage dans les hamacs, on est tous au lit « that’s the dream !! » C’est magnifique, la voie lactée est devant nous, le caillou tout proche et le vent nous berce. Ah ce satané vent, il nous aura bien soulé même ! Toute la nuit des rafales de dingue jusqu’à 100km/h où tu te réveilles en apesanteur « et oui, les hamacs ça peut voler !! »
1h40 du mat’, je suis réveillée par Laurent qui roumègue, la pluie est là ! Il veut descendre mettre ses petites fesses au sec. Mais pas question, on est trop bien ici !!




Au réveil (enfin le dernier, car ils auront été nombreux pendant la nuit !), alors que nous avions décidé de petit déj’ dans notre auberge de fortune et enfin finir la voie, nous renonçons pour retrouver Chantale en bas afin qu’Eole arrête de nous casser les oreilles ! Et c’est enfin au chaud devant la cheminée (Pacalou reprend des couleurs), que nous apaisons nos petites feuilles avec seulement le crépitement du feu et le récit de notre nuit à Chantale.


Impossible de grimper ici, le vent est insupportable. Nous redescendons au camion pour rejoindre la falaise d’Opoul où nous trouvons enfin du calme, et où la chaleur du soleil nous fait du bien à tous.

Merci à tous les trois pour ce fantastique week-end, on repart quand ???


Petite vidéo en cliquant sur ce lien: regardisard